SON PARCOURS

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Lioulia est artiste plasticienne. Elle naît dans une famille tournée vers l'art et la culture, d'une mère allemande, psychologue, traductrice et rédactrice d'articles de recherche en histoire de l'art et d'un père français, architecte et pianiste. 

Elle se tourne d’abord vers une discipline paramédicale, la psychomotricité. Dans ce cadre, elle s'occupe de plusieurs pathologies nécessitant une créativité quotidienne dans la prise en charge des patients. Plus tard, à travers un projet associatif humanitaire, elle part au Pérou pour aider la population d'un petit village à mettre en place des soins appropriés. De retour en France, elle exerce dans plusieurs institutions d’éducation et de santé (crèches, centres hospitaliers…). Son amour pour le dessin et la peinture resurgit dans toutes ses propositions de soins. 

Elle choisit alors d'explorer cette voie plus profondément. Après une mise à niveau en arts appliqués et un BTS de design graphique, elle poursuit sa formation en entreprise, puis monte son auto-entreprise. En parallèle, elle intègre le collectif Sprague, une union d'artistes et d'artisans dont le but est de partager et transmettre leurs disciplines. Elle en devient même la secrétaire. Ensemble, ils font plusieurs expositions, marchés de créateurs, œuvres collaboratives puis décident de monter un atelier partagé aux Grands Voisins puis au DOC à Paris. Grâce à ce collectif, elle fortifie son expression artistique tout en continuant son travail de graphiste. 

Pendant cette période de recherche artistique, Lou cherche à développer son réseau et travaille dans un espace d’exposition associatif : l’Echomusée à Paris. Elle y organise des ateliers participatifs, des évènements pour lier les associations du quartier, aide les artistes à y exposer leurs œuvres et y expose elle-même. 

En relation avec beaucoup d'artistes et d'artisans, elle collabore régulièrement avec le collectif La Main, entre dans le collectif L'Être, y fait des performances de peinture live avec des musiciens au festival de Belleville, créé le décor d'un clip, fait du body painting pour un danseur, entre autres choses. Tout cela en participant activement à la vie des grands voisins et en y exposant ses œuvres lors d'événements. 

Ce parcours pluridisciplinaire se retrouve dans sa recherche artistique :

Mettre un peu de douceur dans le quotidien en célébrant 

l’émancipation physique et spirituelle, par une approche artistique vivante et plastique.

 

Sa vie professionnelle est freinée en partie par la pandémie mais aussi suite à des violences commises par le père de sa fille. En se sortant de cette situation d'emprise, elle est encore plus imprégnée par l'envie de faire prendre conscience à la société que l'art est la thérapie des Êtres. "L'art m'a sauvé la vie et je veux rendre ce qu'il m'a offert".

Elle propose aujourd'hui, des ateliers d'expression, des illustrations, des œuvres en ligne sur son site internet et régulièrement exposées lors d'événements musicaux.